Depuis le 1er septembre, le port du masque grand public est systématique dans les espaces clos et partagés, notamment au sein des entreprises, qui plus est, dans le respect d'une distanciation sociale d'au moins un mètre entre chaque personne, de l'hygiène des mains, des gestes barrières, ainsi que du nettoyage, de la ventilation, de l'aération des locaux et la gestion des fluxs de personnes. Cette obligation entre en vigueur pour tout type d'entreprise, quel que soit le secteur d'activité, à l'exception des salariés travaillant seuls dans un bureau, mais également en atelier dans la mesure où les conditions de ventilation et d'aération fonctionnelles sont conformes à la réglementation, et que le nombre de personnes présentes dans la zone est limité, que ces dernières respectent la plus grande distance possible entre elles et portent une visière. Le personnel en open-space pourra quant à lui "retirer temporairement son masque à certains moments dans la journée, dès lors qu’un certain nombre de mesures sont prises [...]" (Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de COVID-19).
Le non-respect du port du masque entraînera des sanctions de type "faute professionnelle".
L'employeur se doit de mettre en place les mesures nécessaires au sein de son entreprise dans la lutte contre la COVID-19, c'est pourquoi la mise à disposition de masques de protection et de tout autre type d'équipement individuel est à sa charge. Pour rappel, dans une note publiée fin juillet, le gouvernement encourageait les entreprises à prévoir un stock préventif de masques de dix semaines.